Benoit Platéus

Lors de ses voyages aux Etats-Unis, depuis quelques années, Benoît Platéus réalise des dessins par frottage ; il prélève des empreintes de « telephone poles », poteaux en bois qui supportent les câbles, encore bien présents dans l’espace urbain où ils sont utilisés pour attacher des affichettes informatives (chats perdus, avis de ventes ou de services, etc.). Les agrafes métalliques restent accrochées dans le bois bien longtemps après la disparition des annonces, elles sont les ultimes traces des textes et photographies qui furent exposés à l’attention des passants. Elles marquent une absence, mais suscitent des images mémorielles, les messages perdus resurgissent par la force de l’habitude. (Catherine Mayeur)
Les frottages sont ici agrandis et représentés dans l’espace public sous forme d’affiches et de posters.

Benoit Platéus
Benoit Platéus est né en 1972. Il vit et travaille à Bruxelles.
Lauréat du Prix de la Jeune Peinture Belge en 2003, ses expositions personnelles récentes incluent : Galerie Albert Baronian, Bruxelles, 2017; Skibum MacArthur, Los Angeles, 2016; Johannes Vogt gallery, New-York, 2016; Annarumma gallery, Napoli, 2015; Galerie Jeanroch Dard, Paris, 2014; Ets d’en face, Bruxelles, 2015; Espace 251 Nord, Liège, 2012.
Ainsi que les expositions collectives récentes : “Sea Level” en duo avec Jean-Baptiste Bernadet, Almine Rech gallery, London, 2016; “indiscipline”, Palais de Tokyo, Paris, 2016; “Inside-out”, Berthold Pott gallery, Köln, 2016; “Vibrant Matter”, Kiosk, Gent, 2015; “Atopolis”, Manège de Sury, Mons, 2015; “En route”, Marfa Book Co, Marfa Texas, 2015.

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