Ce projet traite de l’idée d’anthropocène, de mémoire, de nostalgie et de la “nouveauté” incarnée par l’aspect artificiel du centre de Louvain-la-Neuve. En référence à Oh les beaux jours ! Dans la ville la plus polluée d’Amérique, Picher, en Oklahoma, EPA a déplacé les résidents pour cause de contaminations au plomb et de risque d’affaissement de la ville. J’ai alors trouvé une résidence me permettant de travailler dans cette ville, “remémorant” ces bons vieux jours, avant que EPA ne vole aux habitants leurs souvenirs d’enfance et qu’ils ne se raccrochent à chaque image qu’ils peuvent encore trouver…
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Mathias Kessler
Mathias Kessler est né en 1968 en Autriche. Il est basé à New-York. Mathias Kesslet est un artiste qui critique et ré-imagine le concept de nature. Se référant à l’histoire de l’art, la philosophie et aux débats éco-politiques, Kessler reconstitue des représentations de processus naturels avec humour et gravité. Peintures romantiques, land art et images digitales font concurrence et heurtent dans le but de déstabiliser des oppositions qui nous sont familières comme nature/culture, représentation/expérience ou encore idéologie/esthétique. Par exemple, des icebergs arctiques mis en scène par un jeu de lumière cinématographique deviennent des plateaux hollywoodiens vides. Un crâne humain en décomposition, incrusté de coraux fleurissants. L’impression miniature 3D représentant la peinture Das Eismeer de Caspar David Friedrich dans un réfrigérateur à bière, comme sculpture sociale interactive, tente de recréer un lieu de réflexion autour de l’architecture et de la production alimentaire. La contribution de l’artiste au débat actuel sur l’utopie et la dystopie est à la fois intelligent, grave, comique et visuellement captivant.
Mathias Kessler participa à différentes expositions internationales dont des expositions personnelles à la Kunsthal, Rotterdam; Boulder Museum of Contemporary Art; Palmengarten Frankfurt, Allemagne; Site:Lab, Grand Rapids; Rosphot National Museum for Photography, Russie; GL Holtegaard Museum, Copenhague; and Kunstraum Dornbrin, Autriche.
Selectionné pour : Visions of Nature, Kunsthaus Vienne, The Sun Placed in the Abyss, Columbus Museum of Art; Spring Show 2016, Kunsthal Charlottenburg; Landscape in Motion, Kunsthaus Graz; (Un)Natural Limits, ACFNY, Hohe Dosis Fotohof, Salzburg; The Nature of Disappearance, Marianne Boesky, New York; Hoehenrausch, OK, Linz; GO NYC, Kunsthalle Krems, and The Invention of Landscape Museo, Palaxio de Bellas Artes, Mexico.
Résidences: Cape Cod Modern House Trust, AIRE Everglades, Rise Projects, Londres.
Son travail a été partagé dans plusieurs publications internationales: New York Times, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Cultured Magazine, Blouin Artinfo, Bloomberg Press, Kopenhagen DK, Eikon, Kunstforum, Studio 360, ORF SAT 3, Camera Austria, Die Zeit, Forbes, Prefix Magazin, and Art Bulletin.
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